10 choses que vous devez savoir sur la crise des abeilles
Saviez-vous que les abeilles ne se portent pas très bien ?
Si les abeilles ne sont pas les seuls insectes pollinisateurs, elles représentent notre dernier espoir puisque pour beaucoup d’autres espèces, c’est déjà trop tard pour agir, ou trop difficile. « L’apiculteur est le dernier sur le front de combat pour le maintien d’insectes pollinisateurs. Les papillons, on ne les cultive pas; les bourdons, plus ou moins. Les abeilles sauvages non plus. Les seules qu’on est capables de tripoter et d’essayer de garder en vie sont les abeilles à miel. » affirme Anicet Desrochers, qui est apiculteur depuis plus de 20 ans.
1. Notre système alimentaire dépend des abeilles
Une bouchée sur trois de toute la nourriture que nous consommons dépend du travail acharné des pollinisateurs. Sans eux, on peut dire adieu à plus de 130 cultures : amandes, canneberges, abricots, noix de cajou, pommes, poires, bleuets, avocats, brocolis, plusieurs variétés de légumineuses, le café, le chocolat et plus encore. Pour l’économie mondiale, l’impact serait immense, et pour nous, les étalages de supermarchés ressembleraient à ceci :
2. Les apiculteurs sont des guerriers
Si les abeilles ne sont pas les seuls insectes pollinisateurs, elles représentent notre dernier espoir puisque pour beaucoup d’autres espèces, c’est déjà trop tard pour agir, ou trop difficile. « L’apiculteur est le dernier sur le front de combat pour le maintien d’insectes pollinisateurs. Les papillons, on ne les cultive pas; les bourdons, plus ou moins. Les abeilles sauvages non plus. Les seules qu’on est capables de tripoter et d’essayer de garder en vie sont les abeilles à miel. » affirme Anicet Desrochers, qui est apiculteur depuis plus de 20 ans.
3. Houston, on a déjà un problème
On ressent déjà les impacts de ce qu’on appelle le syndrome d'effondrement des colonies d'abeilles. Aux États-Unis, toute une industrie est dédiée à la location et au transport de ruches de champs en champs, où elles sont utilisées pour polliniser notamment des vergers d’amandiers. En Chine, certaines cultures comme les pommes et les poires sont pollinisés à la main par des humains puisqu’il n’y a pas assez d’insectes pour répondre à la demande.
4. Le problème est plus large qu’on le pense
On parle beaucoup des pesticides, notamment des néonicotinoïdes, comme étant la cause principale du déclin des abeilles. Par contre, les pesticides ne sont qu'« un maillon d'un processus général, le dessus de l'iceberg » et c'est tout « le système de production agricole qu'il faut adapter à une consommation raisonnée », affirme Jean-François Odoux, chercheur à l'INRA.
5. Les changements climatiques y sont pour quelque chose
Les abeilles sont directement impactées par les changements climatiques, puisqu’elles dépendent de la floraison d’une multitude de fleurs et d’arbres pour se nourrir. Si les arbres fleurissent trop tôt, elles ne pourront pas profiter du pollen ou récolter le nectar. La chaleur les rend aussi plus vulnérables aux parasites et maladies.
6. Notre système est brisé
Tel qu’il existe, notre système alimentaire repose sur la monoculture intensive et la surconsommation. Louer des ruches pour continuer à faire de la monoculture d’amandes ou d’avocats, ça ne peut pas être une solution long-terme. Comme le dit bien Jean-François Odoux, « nous devons changer de système de production agricole. On peut très bien vivre autrement ».
7. L’agriculture bio fait partie de la solution
Une étude récente a démontré que l’agriculture biologique est bonne pour les abeilles puisqu’elle est plus diversifiée, n’utilise pas de pesticides synthétiques, et qu’on trouve plus de flore spontanée dans les parcelles bio. Une raison parmi tant d’autres de manger bio autant que possible !
8. L’apiculture urbaine, c’est in
La ville est une véritable oasis pour les pollinisateurs : on y utilise beaucoup moins de pesticides et on y trouve une abondance de fleurs de toutes sortes, une variété de sources d’eau et un climat tempéré. L’apiculture urbaine contribue à la santé des populations d’abeilles et crée un buzz qui aide à éduquer et sensibiliser les gens sur la protection de l’environnement et de la biodiversité.
9. Les entreprises ont aussi leur rôle à jouer
Grâce à Alvéole, qui soutient les entreprises dans des projets d’apiculture urbaine, PRANA a adopté une ruche installée derrière nos bureaux. C’est une initiative engageante et mobilisatrice pour la famille PRANA, et un projet de développement durable innovant qui nous permet de faire notre part en tant qu’entreprise.
10. Vous pouvez vous aussi faire votre part
Vous vous demandez comment aider les abeilles ? Pas besoin de devenir apiculteur pour contribuer à la cause. Repenser les choix que vous faites à l’épicerie, c’est déjà un excellent point de départ. Acheter bio, local et de saison, c’est choisir des méthodes agricoles respectueuses de l’environnement, qui n’utilisent pas de pesticides synthétiques et qui encouragent la diversité des cultures.
Quoi d’autre ? Vous pouvez faire quelques gestes qui aideront les abeilles dans votre voisinage :
❤ Bâtir un hôtel à abeilles;❤ Leur laisser un peu d’eau;
❤ Planter des fleurs qui les attirent et les nourrissent;
❤ Éviter d’utiliser des pesticides à la maison;
❤ Encouragez votre employeur, l’école que fréquente vos enfants ou vos commerces locaux préférés à adopter une ruche;
❤ Partagez ce que vous avez appris ici avec vos amis et votre famille !
Pour plus de ressources, voici un article détaillé sur tout ce que vous pouvez faire à la maison.
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